Différents types de cyber violences

Les trois grands axes:

L'exclusion sociale

L’exclusion ou l’ostracisme consiste à exclure une personne d’un regroupement social en ligne (ex : un groupe Facebook).
La personne exclue peut faire, au sein du groupe, l’objet de moqueries.
Notons qu’en contexte « scolaire », la création d’un “groupe” en ligne peut aussi avoir vocation à se moquer d’un ou de plusieurs professeurs.
En effet, les cyberviolences n’épargnent pas les enseignants qui peuvent aussi bien être ciblés par des élèves ou des parents que par leurs propres pairs.

Diffamation

Les intimidations,insultes,moqueries,menaces;
Les propos haineux,diffamatoires ou discriminatoires;
Les propos humiliants,agressifs,injurieux,incitation à la haine;
La diffusion de rumeur.

Imitations/Divulgation

Cette forme de cyberharcèlement désigne l'ensemble des usurpations d'identités commises à des fins malveillante, ce qui consiste à emprunter l'identité de quelqu'un (nom, âge, photo, etc.) et son pseudonyme et d'adresser à autrui des insultes ou de propager des rumeurs, de façon à punir le véritable propriétaire du pseudonyme.

Ces termes désignent l'ensemble des moyens utilisés pour divulguer publiquement des informations intimes ou confidentielles telles que des secrets, des documents embarrassants ou encore des photos publiées sans l'autorisation de l'intéressé.

Sanctions

Si l’auteur est un mineur de plus de 13 ans et la victime a plus de 15 ans, il risque 12 mois de prison et 7 500 € d’amende.
Si l’auteur est un mineur de plus de 13 ans et que la victime a moins de 15 ans, il risque 18 mois de prison et 7 500 € d'amende.
Pour la mise en ligne d’images intimes d’une autre personne sans son consentement, la peine est de 2 ans de prison et 60 000 € d’amende.